Voilà le cadeau d'anniv' de ma petite soeur Céline avec deux semaines d'avances mais bon j'allais pas te faire languir aussi longtemps :)amuse toi bien et j'espère que ça te plaira
DAD
C'était censé être la révélation de l'année. Jamais il n'aurait crut pouvoir lui dire, mais il le devait, et pourtant il savait exactement comment cela finirait. Il savait qu'il ne le croirait pas, qu'il le prendrait pour un dingue et que pendant longtemps leur regard n'afficherait que deux sentiments, le premier le pardon, et le second la colère. La déception il la lirait dans son regard, pourtant c'était pour lui, c'était pour lui sauver la vie qu'il devait lui dire. Mais comment lui dire. Il tournait en rond depuis au moins quarante minutes, il était même pas sur de savoir par où commencer. Soudain, l'homme de ses peurs, de son angoisse naissante, entra dans sa chambre...
« Stiles ?! Qu'est-ce que tu fais ici ? Je croyais que tu sortais ce soir ?
_ Heu...oui...heu...je...je sors pas en faite.
_ Ha tu t'es pas disputer avec Scott au moins ?
_ Non, non t'en fais pas.
_ Bien, bon je dois retourner au poste, à demain, te couche pas tard.
Stiles attendit deux seconde,s puis voyant son père partir, il le rappela, il dévala les escaliers et se stoppa à la dernière marche, son père le fixa. Il avait l'air effrayer. Son père lui, avait l'air intriguer. Il demanda à son fils :
_ Tu es sur que ça va toi?
_Heu...Papa, je, je dois te dire un truc...
_ Stiles dépêche toi s'il te plait, Tara m'attend et j'ai pas spécialement envie de la faire attendre une fois de plus.
Stiles se résigna. Il ne pouvait pas lui dire ça comme ça. C'était pas possible. Il regarda son père et lui dit :
_ Soit prudent.
_ Comme toujours. Tu es sur que ça va toi, tu m'as l'air bizarre depuis quelque temps. Surtout ne sort pas sans me le dire, j'aime pas te savoir dehors sans que je le sache...Tu devrais aller à ta soirée. »
Stiles leva les yeux, et fit un sourire à son père. Évidemment c'était un sourire qui était faux. Ce soir, il n'avait pas envie de faire la fête, il n'avait pas envie de voir qui que se soit. Il voulait juste aller dormir et ne plus penser à ça. Il mentait à son père depuis un an...et s'en était trop. Mais comment lui avouer que deux meutes de loups garous s'affrontaient dans sa ville sans même que le shérif ne le sache.
Stiles remonta les escaliers et rouvrit la porte de sa chambre, il se dirigea vers son lit et se laissa tomber sur celui-ci. Allonger sur le ventre, il repensa à ce qu'il avait dit à son père et à ce qu'il aurait dut lui dire :
« Papa, je t'en prit écoute moi, tu dois savoir. Dehors il y a des créatures qui sont très dangereuses, ce ne sont pas des animaux, enfin si, théoriquement si, mais ils sont dangereux et tu ne peux rien contre eux. Je t'en prit écoute moi. Il y a des loups garous ici, de vrais, pas des faux qu'on voit dans les films, ce sont des psychopathes, et ils n'ont peur de rien ! »
Cependant, même dans sa tête cela sonnait faux. Effectivement il lui faudrait encore du temps pour avouer ceci à son père. Il aurait put retourner à la fête, et voir Scott mais il n'en avait pas l'envie. Il ne voulait pas aller à cette soirée, il ne voulait pas voir des gens, il voulait ne rien faire. Il ne voulait surtout plus mentir à son père, chose qu'il faisait depuis un an. Il en avait marre, son père était la personne la plus importante à ses yeux. Soudain son portable sonna trois fois. Stiles ne répondit pas au téléphone. Il resta allonger. Il finit par s'endormir, allongé sur le ventre, la lumière allumé, son portable allumé, son ordinateur allumé, et son cerveau allumé...
Lorsque le soleil se leva, Stiles fut réveiller rapidement. Il ouvrit les yeux et se rendit compte que son père n'était pas venue le réveiller. Cela voulait dire qu'il n'était pas rentrer. Stiles bondit, il alluma la radio de police et écouta les message nerveux et angoisser. Rien de bien étrange, des demande de remplacement, des informations sur la ville et des rendez vous pour le week end. Bref rien d'intéressant. Si son père n'était pas rentrer c'était qu'il était peut être au commissariat. Il bondit de nouveau, attrapa un t-shirt, et une chemise, courut, dévala les escaliers en retirant son t-shirt sale et en le remplaçant par le propre, puis il lança son t-shirt à travers les escaliers, celui-ci arriva sur le fauteuil de son père. Stiles se stoppa et regarda ce fauteuil. Il se souvint de la première fois qu'il avait dit à son père qu'il voulait être policier.
C'était une après midi d'été. Stiles devait avoir à peine 5 ans, mais déjà pour son âge il était bien évolué, c'était un enfant précoce et hyperactif, son père le savait car les médecins le lui avaient dit. La mère de Stiles était déjà plus de ce monde, et le Shérif passait son temps dans ce fauteuil quand il était de repos, il revoyait sa femme heureuse, tenant cet enfant dans ses bras alors que celui-ci venait à peine de naître. Le petit garçon était arriver avec une cape rouge attacher à son petit coup. Il avait des cheveux mit long brun, et ses yeux noisettes ressortaient encore plus que maintenant. Sa bouille d'ange n'arrangeait pas les choses. Il fixa son père, jusqu'à ce que celui-ci dise :
« Qu'est-ce qu'il y a ?
_ Rien...
_ Non, je sais que tu veux me dire un truc, alors dis le moi.
_ Non, tu vas te fâcher.
_ Promis je ne me fâcherais pas.
Stiles hésita, grimaça et se lança enfin :
_ Je sais ce que je veux être plus tard.
_ Ha oui ? Et c'est quoi fiston ?
_ Je veux être comme toi...Je veux être un super héros ! »Stiles ne put s'empêcher de sourire en se remémorant ce souvenir, il ne pouvait plus s'empêcher de revoir la tête de son père lorsqu'il avait comprit que son petit garçon le comparait à un super héros. Peut être que au fond Stiles voulait toujours devenir officier de police, ou shérif. Peut être, il devrait y réfléchir, plus tard. L'adolescent détourna son regard l'espace de deux secondes, pour tomber sur une photo, celle de son père en tenue devant le commissariat. Il se dépêcha une fois de plus, attrapant au vol ses clés de voiture et refermant la porte derrière lui.
Arrivé dehors se fut la course, il grimpa dans sa jeep, claqua la porte, la fit démarrer et tenta de faire partir tout ses mauvais souvenirs qui n'arrêtait pas de revenir. Tout ces morts qui le hantaient. Il n'avait que 16 ans, bientôt et avait vu bien plus de mort que ce que des jeunes de son âge devrait voir. Il ne s'en plaignait pas, mais avec ce qui se passait en ce moment, il avait peur que le prochain soit son père. Il ne pouvait se faire à cette image. Il freina sec et s'arrêta à deux doigts d'un arbre. Il frappa son volant de ses deux mains et sentit un flot de larmes couler sur ses joues. Ses mains tremblaient comme elles n'avaient jamais trembler avant. Il pleurait d'angoisse et surtout parce qu'il s'en voulait. Il aurait dut dire à son père tout ça, il l'aurait dut lui dire la chose la plus importante ! Cependant maintenant que c'était fait il ne pouvait pas faire autrement. Il sécha ses larmes, attendit 5 minutes que ses mains arrêtent de trembler et il repartit en roulant vers le commissariat. Cependant, en roulant vers la forêt, il se stoppa à une sorte de petite cabane. Il souvint d'une autre chose.
Un hiver, alors qu'il devait avoir environ 12 ans, Stiles s'était disputer avec son père à propos de l'école. Stiles n'y arrivait, pas, il n'arrivait pas à se concentrer. C'était difficile. Après la dispute l'enfant avait courut et s'était retrouver ici. Il avait fait une belle trotte. Le temps avait changer et il s'était mit à pleuvoir, son père passait les moindre coin de la ville au microscope. Ce fut au bout de deux heures que son père le trouva ici. Dans le noir. Stiles avait eut la bonne idée de se mettre sous le proche de la cabane, et de mettre sa veste rouge vif. Le Shérif ne l'avait pas disputer, il s'était approcher et s'était arrêter à trois mètres de son fils, il ne savait pas quoi faire. Stiles avait alors redresser la tête et il avait courut dans les bras de son père et lui avait dit en larme :
« Je suis désolé...je suis désolé.
_ C'est rien Stiles, tu es vivant et en sécurité maintenant.
_ Désolé de ne pas être le fils que tu voudrais...
Le Shérif l'avait écarter de lui, et lui avait dit en se mettant à sa hauteur, n'hésitant pas ainsi à salir sa tenue beige.
_ Je t'interdit de dire ça Stiles ! Tu es le fils que j'ai toujours voulut avoir, tu es MON fils, tu m'entends !"
Stiles hocha la tête et même si il n'était pas convaincue sur le coup, il serra son père dans ses bras et il savait que la dispute était finit.A se souvenir, Stiles se dit que sa père de décevoir son père, était encore plus forte aujourd'hui. L'inconvénient de grandir avec un seul parent, c'était qu'on a pas le droit à l'erreur. Stiles ne pouvait pas se ramasser devant son père, pourtant cela lui arrivait souvent en ce moment et cela lui faisait mal, très mal. Il s'arrêta donc prêt de la cabane, sortit de sa jeep et fila en courant pour voir si son père n'y était pas. Il fit trois fois le tour pour être sur. Et il se mit à crier :
« PAPA !!!! »
Mais personne ne lui répondit. Son père n'était pas là. Il voulut abandonner mais il reprit donc son chemin vers le commissariat, la peur au ventre. Il avait la sensation que tout son monde s'écroulait. C'était difficile d'admettre qu'il ne pouvait pas sauver tout le monde, mais il voulait au moins sauver son père. C'était la seule personne qu'il voulait réellement sauver.
La route pour le commissariat n'était pas longue, mais aujourd'hui elle était longue, très longue, assez pour pouvoir se souvenir de tout ce qui s'était passer dans ce lieux. Il se souvint en arrivant devant le commissariat, de la première fois où Tara, l'adjointe de son père, là aider dans ses cours.
Il devait avoir environ 14 ans, son père était sur une affaire compliquer, et il ne pouvait pas rester avec Stiles, cependant, l'adolescent ne voulait pas rester seul pour l'anniversaire de la mort de sa mère. Tara l'avait vut assis sur une chaise dans la salle d'attente, un cahier sur ses genoux, et elle s'était approcher de lui, elle lui avait sourit et lui avait offerte une barre chocolaté. Stiles avait lever les yeux vers elle, et tout les deux avaient ensuite parler et Tara l'avait aider dans ses devoirs. Stiles l'avait apprécier, et il s'était même finit par s'endormir dans son bureau à elle. Il avait pour la première fois ressentit une présence maternelle autour de lui depuis la mort de sa mère.Stiles ouvrit la porte de sa voiture et referma celle-ci pour entrer dans le commissariat. Il avait les jambes qui tremblaient, sa respiration était difficile et saquadé. Il avait tellement peur que ses yeux étaient remplit de larmes. Il avait passer la matinée à chercher son père. Il ouvrit la porte et ne tomba que sur des adjoints qui le regardaient comme si la mort habitait ces murs. Stiles déglutit et avança vers le bureau de son père, il n'y avait personne. Il était bien ranger, un peu trop bien ranger. Stiles porta sa main droite à son cœur qui venait de louper un battement. Il s'imaginait déjà à la morgue à devoir identifié son père. Soudain, il entendit quelqu'un l'appeler.
« Stiles ? »
L'adolescent redressa la tête, il se retourna et il vit son père. Il ne put se retenir plus longtemps, il fonça sur son père, l’enlaça de ses bras et lâcha quelques larmes. Son père ne comprenait rien du tout. Le Shérif fit à son fils en le serrant dans ses bras comprenant que celui-ci en avait bien besoin.
« Stiles mais qu'est-ce qui t'arrive ?
_ Tu...tu es pas venue...me réveiller et j'ai eus peur.
_ Stiles je suis pas venue te réveiller parce que je croyais que tu avais été à ta soirée et que du coup tu n'étais pas à la maison.
_ Alors c'était pas parce que tu as été blessé ou un truc comme ça ?
_ Non. J'ai dormis au bureau j'avais des choses à faire et je devais ranger mon bureau.
Stiles se sentit stupide. Il se détacha de son père, essuya ses larmes et tenta de faire comme si tout allais bien. Il voulut partir, mais son père le stoppa en l'attrapant par le bras. Il le fit reculer jusqu'à son bureau, et fermant la porte il lui dit :
_ Stiles qu'est-ce qui se passe ? Depuis quelques temps tu es bizarre je ne te reconnais plus ! Dis moi ce qui se passe !
Stiles ne pouvait pas lui dire, pas maintenant, pas sans Scott comme preuve. Il était impossible que son père le croit. Alors il ne dit rien, et voyant le regard très inquiet de son père, Stiles inventa...mais c'était pas si inventer que ça en faite :
_ C'est juste que...avec tout ces morts j'ai peur....j'ai peur qu'un jour tu partes et que je ne puisse jamais te le dire.
_ Me dire quoi Stiles ? Fit le shérif complètement pommé.
_ Que je t'aime...
Stiles regarda son père et sentit un sentiment étrange l'envahir, il était comme soulager d'un poids. Bien qu'il n'avait pas dit exactement ce qu'il voulait, il lui avait dit une chose qu'il devait lui dire depuis des années. Son père le regarda et soupira :
_Oh Stiles !!!
Il prit son fils dans ses bras et lui dit en le serrant fort, comme si il avait peur que son enfant s'en aille.
_ Je t'aime aussi mon fils ! »
END.
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Jeu 1 Aoû - 20:38
